Séance 2 : Tout le monde a-t-il accès à l'éducation ?
Séance 2 : Tout le monde a-t-il accès à l’éducation ? Quelles sont les conditions sociales et politiques de l’émancipation des individus ?
- Rappel : Beaumarchais, « conjonction copulative » III, 5 du Mariage de Figaro.
Voltaire, Jeannot et Colin.1764
Travail de l’oral : théâtralisation du texte. Travaux de groupe : chaque partie de la classe étudie un aspect.
1er groupe : le gouverneur et l’écrivain
- Comment les deux nouveaux venus sont-ils discrédités ?
- Leurs arguments semblent-ils solides ?
- Que semble être leur principale préoccupation ?
2ème groupe : les parents
- Qu’attendent les parents de cet entretien ?
- Que penser de la réaction des parents ?
- Comment les parents choisissent-ils les matières à enseigner ?
3ème groupe : les matières à enseigner
- Quelles matières Jeannot n’apprendra-t-il pas ? Pourquoi ?
- Quelles matières apprendra-t-il ? Pourquoi ?
Bilan : Quelle solution les hommes proposent-ils à chaque fois pour palier un apprentissage ? (relever le CL du besoin) Quelle opinion de la noblesse VOLTAIRE semble-t-il avoir ?
- Nicolas de CONDORCET, Cinq mémoires sur l’instruction publique, 1791
- Le mot « fortune » est répété plusieurs fois. A-t-il à chaque fois le même sens ? Cherchez les autres termes faisant écho à chacun de ces sens.
- La généralisation de l’instruction garantit-elle, selon Condorcet, la disparition des inégalités entre les hommes ? Est-ce un problème ? Pourquoi ?
- lecture comparée :
Albert CAMUS, lettre à son instituteur et Le Premier homme,
Jules VALLES, L’Enfant
D’après ces deux extraits, l’instruction publique a-t-elle permis d’effacer les inégalités ?
- texte : Malala YOUSAFZAI, Discours à l’ONU (le jour de ses 16 ans) en faveur de l’éducation, 2017.
- Quelles sont les marques du discours ? Qu’est-ce qui fait la force de son argumentation ?
- En quoi peut-on dire que ce discours est un appel pour la paix ?
- Choisir un passage du discours et s’entraîner à le prononcer pour un exercice en AP Grand Oral.
Synthèse :
- Avec l’avènement des Lumières, les enfants sont poussés vers l’instruction ; mais celle-ci n’est pas commune : non seulement les filles et les garçons sont séparés, mais les enseignements ne sont pas les mêmes selon les catégories sociales. Les nobles et les plus riches sont instruits par un précepteur attitré, chez eux, et préparés à la vie mondaine. Les autres sont envoyés vers des écoles tenues bien souvent par les Jésuites.
- Même avec l’unification de l’éducation, il semble que les origines sociales créent encore des inégalités.
- Pourtant, tous s’accordent pour dire que l’éducation est indispensable pour s’émanciper et acquérir une forme de liberté.
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